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Prélèvements en eau : les derniers chiffres sont sortis !

Quelles sont les fonctions de l’eau ?

La ressource en eau, utilisée pour de nombreux usages, assure des fonctions différentes sur un même territoire :

  • une fonction économique ou de production (irrigation pour l’agriculture, nutritionnelle pour la conchyliculture, soignante pour les établissements thermaux ou de thalassothérapie, génératrice d’électricité pour EDF…),
  • une fonction résidentielle ou récréative (desserte en eau potable dans les villes, baignade pour les touristes…),
  • et une fonction de conservation (maintien de la biodiversité des cours d’eau ou de la mer…).

Une partie de l’eau prélevée est consommée par absorption ou évaporation, et le reste des volumes est restitué aux milieux aquatiques après utilisation, mais en moindre quantité, et avec une qualité altérée. Les prélèvements ont donc des impacts sur l’état quantitatif et qualitatif des eaux, et donc le « bon état » des eaux.

 

Qu’en est-il des prélèvements pour l’année 2020 ?

Les prélèvements totaux de 2020 en Nouvelle-Aquitaine s’élèvent à environ 1,377 Milliards de m3 ce qui reste assez proche des 4 dernières années (2017 à 2020) avec toutefois une légère hausse.

Les prélèvements se font en majorité dans les eaux souterraines (60,6% en 2020), notamment pour la production d’eau potable (ressources moins vulnérables) et les besoins agricoles, tandis que les eaux superficielles sont davantage sollicitées par l’usage industriel et la production d’énergie.

 

Quelle est leur répartition ?

En 2020, les prélèvements se répartissent par secteur de la manière suivante (hors production d’énergie du Blayais) :

  • 47% pour l’usage agricole,
  • 37% pour la production d’eau potable,
  • 9% pour l’usage industriel,
  • 7% pour la production d’énergie (environ 91 millions de m3 prélevés dans la Vienne pour le refroidissement de la centrale nucléaire de Civaux).

 

Comment évoluent-ils dans le temps ?

La tendance générale depuis 2008 est globalement à la baisse notamment du fait de la diminution continue des prélèvements industriels (environ -7,25 Mm3 par année ; de 222 Mm3 en 2008 à 125 Mm3 en 2020). Concernant les autres usages, les tendances à la baisse sont plus « approximatives » et semblent moins marquées.  À noter que les prélèvements agricoles sont très dépendants des situations pluviométriques, ainsi que des assolements et de l’influence des cours des produits agricoles.

 

Pour aller plus loin

> La Banque Nationale des Prélèvements quantitatifs en Eau (BNPE)

> Évolutions de la ressource en eau renouvelable en France métropolitaine de 1990 à 2018

> Indicateur « Evolution des prélèvements en eau douce » produite par l’ARB NA