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La trame verte

© Émilie Périé

Action prioritaire : Agir en faveur de la trame verte

Qu’est-ce qu’une trame verte ?

Les trames écologiques, dont la Trame Verte, sont des réseaux de continuités écologiques identifiées

par les documents de planification de l’Etat et des collectivités territoriales. La politique de préservation

de la Trame Verte contribue ainsi à l’amélioration de l’état de conservation des habitats naturels et des espèces terrestres ; à noter que la trame verte est composée de milieux variés comme les forêts, les prairies, les haies, les jardins ou encore les espaces agricoles.

En effet, les espèces animales et végétales ont besoin, comme l’humain, de se déplacer pour se reproduire, s’alimenter, se reposer et ainsi assurer leur cycle de vie.

 

Les continuités écologiques sont ainsi composées de :

  • Réservoirs de biodiversité, qui sont des espaces de grande taille permettant aux espèces de trouver des zones de repos et des ressources alimentaires.
  • Corridors de biodiversité, qui sont des espaces plus ou moins continus permettant aux espèces de se déplacer d’un réservoir à l’autre afin de diversifier l’alimentation et les partenaires de reproduction.

 

 

NB : la taille des réservoirs nécessaire et la discontinuité des corridors tolérée sont dépendantes de chaque espèce. Les besoins écologiques du cerf sont différents de ceux du rougegorge, du lucane cerf-volant ou bien du trèfle des champs. Pourtant tous ont besoin de milieux terrestres en bon état de fonctionnement et constituant la Trame Verte.

 

 

Les critères essentiels TEN :

Le travail sur la préservation et restauration de la Trame Verte est une action prioritaire pour un Territoire Engagé pour la Nature. Les préconisations pour une démarche efficace sont les suivantes :

  • Réaliser un diagnostic territorial des trames vertes, car on ne peut protéger que ce que l’on connait. Repérer et cartographier pour chaque enjeu écologique (ex : les pollinisateurs, les chiroptères, une espèce de papillon menacée) les différents éléments de la trame existante (corridors, réservoirs), les points de conflits dans la connectivité entre ces éléments et les secteurs dépourvus d’éléments de trame verte présentant un potentiel de restauration.
  • Intégrer les résultats dans la planification territoriale pour :
  • Protéger l’existant
  • Résorber les points de conflit
  • Restaurer les secteurs dégradés ou disparus

 

Priorité à l’existant !
Afin de remplir toutes leurs fonctions écologiques les milieux naturels ont besoin de temps pour se constituer ou se régénérer
(plusieurs années, voire dizaines d’années !).
Aussi il est primordial de préserver les milieux existants et fonctionnels avant même de chercher à en recréer.

 

 

Où trouver des données sur la trame verte :

A l’échelle régionale, les trames vertes sont définies dans le SDRADDET. La Trame Verte régionale dans le SRADDET

A l’échelle locale des études de définitions par territoire sont nécessaires. Des outils tels que la cartographie de l’occupation des sols, la cartographie des habitats naturels ou les cartes de végétation permettent de d’identifier les éléments constituant les trames. Couplés à de la modélisation de la perméabilité et de la connectivité des milieux ils permettent de définir les trames fonctionnelles et les secteurs d’action prioritaire.

Ce travail peut être réalisé en interne ou en partenariat avec des organismes spécialisés ► Annuaire des acteurs

Travailler sur les sous-trames :

En plus de travailler à la définition de la trame verte globale il est possible de travailler par composante, ou sous-trame. On considérera, selon les enjeux prioritaires identifiés dans les territoires, les sous-trames suivantes :
– Forêt et boisement
– Prairies et Pelouses
– Parcs et jardins
– Zones cultivées
– Arbres isolés et d’alignement
– Haies et bocages
– Landes

Voici un exemple détaillé :

 

Haies et bocages