Indicateurs

Au cours de l’été, nombre de petits cours d’eau voient leur débit baisser, parfois jusqu’à l’assèchement complet (dit « assec »). Ces étiages sont des phénomènes naturels, qui peuvent être amplifiés par les activités humaines de façon directe (prélèvements d’eau pour différents usages) ou indirecte (changements climatiques).

L’évaluation du niveau d’enjeu de conservation des espèces animales permet d’orienter les actions de préservation et d’aménagement en fixant des priorités. Les travaux sont coordonnés au niveau régional par l’Observatoire FAUNA, appuyé par un collectif d’experts naturalistes.

Chaque espèce est caractérisée selon deux critères : le risque d’extinction et la responsabilité du territoire régional dans la conservation de l’espèce. Le croisement de ces deux critères permet de déterminer le niveau d’enjeu de l’espèce. 5 niveaux d’enjeux ont été retenus : majeur / très fort / fort / notable / modéré.

L’article L411-1 du Code de l’environnement prévoit une protection stricte de certaines espèces de faune sauvage dont les listes sont fixées par arrêté ministériel. Cette protection réglementaire est notamment basée sur l’interdiction de détruire, enlever, capturer, détenir, mutiler, perturber, naturaliser, transporter, vendre ou acheter des individus de ces espèces, vivants ou morts et quel que soit leur stade de développement. Cela concerne également les habitats d’espèces.

Le Système d’Information de l’iNventaire du Patrimoine naturel (SINP) vise à favoriser une synergie entre les acteurs œuvrant pour la production, la gestion, le traitement, la valorisation et la diffusion des données géolocalisées relatives à l’inventaire du patrimoine naturel. Il fournit aux différents partenaires un cadre méthodologique de référence pour faciliter la mise en relation d’informations et garantir ainsi l’accès du public à l’information en matière d’environnement (conformément à la Convention d’Aarhus de 1998 et la Directive 2003/4/CE de l’UE).

Le Système d’Information de l’iNventaire du Patrimoine naturel (SINP) est un dispositif partenarial qui œuvre pour la production, la gestion, le traitement, la valorisation et la diffusion des données de biodiversité.
En Nouvelle-Aquitaine, l’Observatoire FAUNA rassemble, structure et valorise les données d’observation et les études partagées par les réseaux naturalistes sur la faune de Nouvelle-Aquitaine.

La rareté d’une espèce peut se définir par :
– sa répartition géographique (rareté géographique),
– son abondance (rareté démographique)
– sa dépendance à un habitat ou une ressource particuliers, eux-mêmes rares sur un territoire donné (rareté écologique).
La notion de rareté est généralement abordée de façon relative, c’est-à-dire en comparaison à d’autres espèces ou territoires. Si la rareté n’implique pas nécessairement qu’une espèce soit menacée ou à fort enjeu de conservation (elle peut être naturellement rare, en lien avec son écologie), cela reste un facteur important à prendre en compte pour appréhender les menaces pesant sur une espèce. En Nouvelle-Aquitaine, la rareté définie par l’observatoire FAUNA se base sur la répartition géographique des
espèces, selon l’Indice de Distribution Régionale (IDR).

Le Système d’Information de l’iNventaire du Patrimoine naturel (SINP) a pour objet de structurer les connaissances sur la biodiversité et la géodiversité afin de mettre à disposition ces connaissances au plus grand nombre, permettant ainsi :
– l’élaboration et le suivi des politiques publiques,
– la mise à disposition des citoyens d’informations suffisantes pour permettre le débat public,
– la facilitation de la prise de décision dans un cadre démocratique,
– le décloisonnement des informations entre autorités publiques, citoyens et acteurs économiques,
– les rapportages correspondants aux engagements européens et internationaux.

La richesse spécifique désigne le nombre d’espèces différentes recensées dans un territoire donné, permettant de mesurer la biodiversité d’un milieu. La richesse spécifique peut être calculée à l’échelle de n’importe quel territoire (région, départements, unités marines, etc.).

Une espèce introduite est une espèce dont des individus ont été déplacés par l’Homme, de manière volontaire ou non, en dehors de son aire de distribution naturelle. On distingue :
– l’espèce Introduite non établie : on considère que l’espèce ne forme pas une population viable en milieu naturel et nécessite des introductions répétées pour se maintenir (une reproduction occasionnelle est possible) ;
– l’espèce Introduite établie : on considère que l’espèce introduite forme des populations viables (se reproduisant) et durables, qui se maintiennent dans le milieu naturel sans besoin d’intervention humaine. Sont comprises ici les espèces pouvant causer des dommages écologiques, économiques ou sanitaires négatifs (Espèces Exotiques Envahissantes – EEE).

L’Union Internationale pour la Conservation de la Nature (UICN) a créé en 1964 les Listes rouges, qui évaluent le risque d’extinction des espèces. Il s’agit de l’inventaire mondial le plus complet de l’état de conservation global des espèces. L’évaluation repose sur une série de critères pouvant s’appliquer à diverses échelles (régionale, nationale, européenne, mondiale). Les résultats prennent la forme d’une liste d’espèces disposant de statuts détaillés (page 4), parmi lesquelles les trois catégories qui rassemblent les espèces menacées d’extinction : «en danger CRitique (CR)», «En danger (EN)» et «Vulnérable (VU)».