Témoignages

Le parc Izadia, situé dans le Pays basque, est relié à l’Adour par un ouvrage hydraulique, une vanne favorisant les bons échanges d’eaux salées et d’eaux saumâtres à chaque marée.

Cette vanne, partiellement bouchée, avait dû être remise en état au début des années 2000, mais nécessitait un fonctionnement manuel. Aujourd’hui automatisée, avec notamment la mise en place d’une horloge à marée, elle permet d’optimiser son temps d’ouverture (doublement du temps d’ouverture par rapport à la vanne manuelle), une initiative qui a favorisé la restauration de la faune et la flore typiques de ces milieux lagunaires.

Zoom sur cette vanne qui a réinventé le paysage du parc avec la participation de Dominique Gibaud-Gentili, directrice du parc, Marie-Laure Guillemin, Chargée de mission environnement à la ville d'Anglet et Fabien Damestoy, écogarde à Izadia.

Situé en plein coeur du quartier du Souché, le cimetière naturel aménagé par la Ville de Niort est une alternative aux nécropoles actuels. Ce lieu est pensé pour réduire au maximum son empreinte sur les milieux, notamment par une gestion différenciée préconisée suite à un diagnostic écologique, et pour offrir aux familles un espace de mémoire et de recueillement le plus proche de la nature.
Une charte d'utilisation encadre l'ensemble du processus d'inhumation. Les familles sont invitées à fleurir les tombes directement dans la terre en utilisant, le plus possible, la palette végétale proposée dans la charte.

En 2019, la commune de Dissay (86) a lancé la réalisation de son Atlas de Biodiversité Communal (ABC) afin de mieux connaître la biodiversité présente sur son territoire pour ainsi mieux la préserver et la valoriser auprès de la population.

Ce travail d’inventaire, d’analyse et de cartographie fait en collaboration avec l’association Vienne Nature, aura permis de mettre en lumière les espèces faunistiques et floristiques de la commune (Pavot argémone, Miroir de Vénus, Castor, Blaireau, etc.). L’ABC fait des préconisations en termes de politique à mener, d’aménagement à réaliser, comme par exemple la création de corridors écologiques qui permettent aux espèces de circuler d’un réservoir de biodiversité à un autre.

Entretien avec Michel François, Maire de Dissay, Alain Gallou-Remaudière Adjoint au maire, et Samuel Ducept, coordinateur du projet chez Vienne Nature.

Réalisation et production : Agence Régionale de la Biodiversité Nouvelle-Aquitaine

Initié en 2016 et coordonné par l'association Cistude Nature, le programme de recherche-action "Les sentinelles du climat" vise à comprendre les effets du changement climatique sur des espèces et des milieux particuliers en Nouvelle-Aquitaine. En faisant collaborer une multiplicité d'acteurs, le programme s'attache à suivre des espèces dites "sentinelles du climat", caractérisées notamment par une faible capacité de déplacements. En plus de dégager des premières tendances d'évolution pour ces espèces et milieux, le programme vise également à transmettre les résultats au plus grand nombre et à mieux faire connaître le concept de démarche scientifique.
Quels sont les acteurs impliqués dans le programme ? Quels sont les espèces et milieux qui sont observés et suivis ? Y a-t-il des premiers résultats qui ressortent au bout des 5 ans de travaux ? Comment s'approprier ces informations ? Christophe Coïc décrit ce programme de grande ampleur et apporte des premières perspectives.

En sortie d’une station d’épuration, l’eau présente encore des traces de certains micropolluants qui sont alors rejetés dans les eaux douces ou marines.
Afin de remédier à ça, SUEZ a aménagé des zones de rejets végétalisées (ZRV), dans la continuité de plusieurs stations d’épuration. Zones humides artificielles créées entre une station d’épuration et un milieu récepteur, elles ont pour objectifs d’améliorer le rendement épuratoire de la station tout en offrant des habitats pour la biodiversité locale.
Trois de ces ZRV se situent en Nouvelle-Aquitaine et l’aménagement créé à Mios (33) a été porté conjointement avec le Syndicat Intercommunal du Bassin d’Arcachon (SIBA).

Comment une ZRV fonctionne-elle ? Comment peut-elle être mise en place sur un territoire ? En quoi est-elle bénéfique à la fois pour la biodiversité et pour la station ?
Entretien avec Lilian Marchand (Suez), et Sabine Jeandenand (SIBA)

Réalisation et production : Agence Régionale de la Biodiversité Nouvelle-Aquitaine

Lancée en 2021, la société "Créateur de Forêt" se fixe pour objectif la création d'écosystèmes favorables à la préservation de la biodiversité sur le long terme, la reconnexion des individus à la nature. Son fondateur se présente comme un "promoteur de la biodiversité" en choisissant des terrains, faisant financer leur achat et rassemblant un ensemble hétérogène d'acteurs qui participera à la construction et réalisation du projet.
En quoi consiste ces créations de forêt ? Existe-t-il d'ores et déjà des parcelles plantées ? Quels acteurs participent au projet ? Baptiste Trény nous éclaire sur les missions portées par son entreprise et les projets déjà réalisés.

Peu développée dans les programmes scolaires, la biodiversité est une thématique qui interpelle les enseignants et réveille la curiosité de leurs élèves. Qu'elle soit aux alentours de l'établissement ou sur un site naturel, le programme pédagogique "La biodiversité dans mon établissement" permet de l'observer, de l'étudier et d'imaginer des préconisations pour la protéger. Quels sont les acteurs qui participent à sa connaissance ? Quels projets peuvent être menés au sein des établissements ? Comment présenter les résultats à un public nombreux installé dans un amphithéâtre ? Rémy Pico nous présente l'essence même de ce dispositif pédagogique proposé aux collèges et lycées.

Associer des plantations arborées avec une production agricole annuelle est l’un des principaux principes de l’agroforesterie. Propriétaire de parcelles sur la presqu’île d’Ambès, Bordeaux Métropole y lance une expérimentation avec l’aide de l’association Arbres et Paysages 33. Quelles espèces d’arbres ont été implantées et comment ont-elles été choisies ? Comment l’agriculteur déjà en place a-t-il été associé? Comment la parcelle agroforestière a-t-elle évolué depuis sa mise en place ? Eddy Renaud, qui a participé aux travaux, nous en dit un peu plus.

Animal nocturne et farouche, la Loutre d'Europe a élu domicile dans la ville de Niort. Depuis 2019, avec l'appui technique de l'association DSNE et du PNR Marais poitevin, la collectivité s'est engagée dans la protection de cette espèce au travers du programme "ville refuge pour la Loutre d'Europe". Elle crée ainsi des "havres de paix" pour l'espèce et réalise des aménagements favorables à son déplacement. Découvrez-en plus en visionnant la vidéo.

La création d’un plan d’eau de 10 ha pouvait être synonyme de développement de loisirs de pleine nature, de mise en valeur du bourg de Peyrelevade. Mais les conséquences sur l’environnement ont été rapidement visibles et la commune a dû se confronter aux évolutions réglementaires du domaine aquatique associées à une meilleure connaissance de leurs fonctions, résiliences et usages. Quels sont les impacts du plan d’eau sur l’environnement (proche, à distance) ? Quelles solutions d’aménagements autres ont été proposées à la commune et à ses habitants ? Comment l’effacement a-t-il été présenté aux usagers ? Quels travaux ont été engagés ? Guillaume Rodier vous raconte comment le site a changé de visage.